Comme ils l'avaient convenu, les deux hommes avaient fait route ensemble. Le Seigneur de Clansayes avait été un très bon compagnon de route. La fougue de sa jeunesse avait animé la voyage. Les questions qu'il posait sans cesse au seigneur de Cornillon-en-Trièves sur les joutes et sur les jouteurs trouvaient souvent réponse. Et chaque réponse était écoutée avec la plus grande attention. Ce dernier partageait volontiers son expérience et raconta quelques uns de ses échanges chevaleresques. Pour changer le temps du voyage parut plus court que certains trajets entre Lyon et Vienne. Comme quoi avec un peu de compagnie, le temps passe vite.
Arrivés au domaine du Val de Loire, l'embrunais n'eut pas le temps de se présenter que le Baccard y alla de sa fougue légendaire. Un sourire s'afficha sur son visage, il présenta son invitation à son tour et suivi son compagnon de route.