Eliminatoires ! On y est !

Spoiler:

Grégoire haussa un sourcil lorsqu’il prit connaissance de sa participation aux éliminatoires. Plusieurs raisons vinrent déclencher ce petit mouvement, signe de perplexité face à sa propre réflexion interne. C’est qu’il s’avait se prendre inutilement la tête comme pas deux pour pas grand-chose.

La dernière fois que le Comte de Sainct-Omer s’était adonné à l’exercice des éliminatoires, cela avait tourné court. Très court. Ce cher Lexhor lui avait fait goûter au sable de Vincennes en une seule passe. Le choc fut rude pour le corps, mais également pour l’orgueil.

Au moins, son adversaire ne se trouvait pas être le Duc d’Alluyes, mais le Seigneur de Montellière. Certes, son expérience en joute ne devait pas être conséquente, mais, si sa mémoire n’était pas trop mauvaise, il s’agissait d’un des vassaux du maître des lieux. L’entrée en matière restait donc complexe. Comme toujours pour Ailhaud.

Soit. En lice !

Les débuts furent difficile et sans bris du côté d’Ailhaud. Après les joutes rapides et efficaces du Vicomte de Marchiennes et du Marquis de Senlis, le public espérait surement mieux. Cependant, la première passe ne fut que promenade. La deuxième vit le bris du Seigneur de Montellière sans que le Duc de Brunelles n’y puisse rien. Heureusement, Ailhaud était toujours en selle.

La troisième passe fut néanmoins la sienne. Il brisa et son adversaire chuta. Rapide et efficace, mais deux passes en retard.

Le merci pour cette joute et au plaisir de vous recroiser sur la lice.

Citation :

Que s'avancent sur la lice, Erwelyn Corleone, Duchesse de St Fargeau, Baronne d'Evron et d'Auxonnes, Dame de Saint-Antoine-de-Rochefort et Bourguignon de Sorel, Duc de Beaugency.



Première lance...
Deux noms bien connus des tournois une fois de plus. Il y avait de présent ici toute de la fine fleur de la joute équestre.
Le temps de penser ceci les deux jouteurs étaient déjà prêts. Minerve donne donc le signal tant attendu.
Ils prennent un départ fulgurant, la duchesse rate son adversaire, le duc lui n'en manque pas une miette, il touche, brise sa lance et fait chuter la dame. Résistante et forte d'une certaine expérience, elle se relève sans blessure.

Bourguignon de Sorel est déclaré vainqueur.

Les éliminatoires… Lynette avait toujours évité cette première partie de joutes qu’elle trouvait injuste. Éliminée aux éliminatoires, c’était quelque peu râlant. En plus, elle avait été lire le tableau d’affichage et au vu du nom de son adversaire, c’était franchement pas dit qu’elle reste en selle. Durant les quelques joutes auxquelles la duchesse avait participé, elle avait eu l’occasion de voir jouter le duc et c’était un cavalier émérite, doublé d’un jouteur hors pair. Tout pour la faire perdre quoi ! Enfin bon, la Mainoise essaya de ne pas se décourager d’avance et se prépara dans la tente mainoise aidée de ses gens. Son armure rose enfilée, on l’aida à grimper sur Cheval et elle se rendit en lice pour regarder les premiers duels et attendre son tour.
Lorsqu’il vint, elle se plaça au bout de la lice, priant Aristote pour réussir son coup. Prière qui n’eut aucun effet car élancée au galop, elle n’eut même pas l’occasion de toucher l’écu adverse et se retrouva au sol sans avoir eu le temps de dire tarte à la myrtille. Le duc lui avait fait la totale : écu brisé et Lynette à terre, pfff.

Rageant quelque peu, elle grommela en se relevant mais essaya d’offrir un sourire à son adversaire lorsqu’elle ôta son heaume, histoire de faire genre « chuis bonne perdante hein vous avez vu ? ».

Félicitations duc !

Zebra fut surpris de jouter contre Ellana, son sergent de compagnie.... Surpris et un peu déçu. En effet, il aurais préféré ne pas avoir à jouter contre elle dès les éliminatoires.... En effet, hors de question pour lui de perdre... et il regrettais que Ellana ne puisse pas passer un Tours, elle joutais si peu.
Ce n'est pas qu'il était arrogant, non, mais c'est qu'il ne devais pas perdre, question d'honneur, question de rang. Il savait aussi que Ellana ne voudrais pas d'une joute au rabais, d'une demi joute... Forte guerrière, elle préférais le combat franc. Ce serais aussi une insulte à son honneur que de ne pas mettre toutes ses force pour la battre.

Citation :

Que s'avancent sur la lice, Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches l'Évêque, Baron de Bourgueil et Ellana de la Rémonière, dame de la Remonière.



Première lance...
Cette fois-ci le duc ne joutait pas contre l'implacable dame de Lasson, cela fît sourire Minerve.
Une fois le départ donné, ils prennent le chemin de la lice à toute allure. Les lances se croisent, mais seule celle du duc, plus expérimenté, touche et se brise. La jeune dame, déséquilibrée chute de son cheval en bout de lice. Une chute sans dégât.

Zebracolor du Val de Loire est déclaré vainqueur.

A l'annonce ce son nom, il entra sur la lice, salua Minerve et son adversaire... Ellana, Dame de la Remonière, mais aussi son fidèle sergent.
Il baissa son heaume, et pris position en bout de Lice.
Le drapeau s’abaissa et il fit bondir son cheval. Un destrier Espagnol dont il avait acquis recensement deux mâles et 3 femelles. Il montais le mâle qu'il avait choisi pour lui... Derecho était son nom.
Il avait été chois spécialement pour les joutes car il allais toujours droit, sans faire d'écart, et il était grand et robuste, faisait de longue enjambée....
Derecho bondi... il baissa sa lance, qui faisait corps avec son bras. Son mouvement fut précis il frappa le coeur de l'écus au Damier.
Le choc est propre, la lance brise net... Ellana chute en bout de lice, et pas en pleine vitesse. Bien !
Il fut content de voir qu'elle finissait par se relever, non sans peine quand même, lorqu'il s'approcha, le heaume au Bras.

Félicitation Zebra. Tu l'emportes, c'est étonnant !

Ellana, je suis désolé pour toi. Je me permettrais de t'inviter aux prochaine joutes ou je participerais... pour j'espère que tu puisse soit rencontrer un autre adversaire, soit prendre ta revanche... C'est en joutant que l'expérience s’acquiert !

Puis il se dirigea vers le Balafré qui était venu à sa rencontre pour pendre la longe de Derecho...

Citation :

Que s'avancent sur la lice, Raoul de Montjoye dict Roi-lezard, Vicomte de Montjoie affrontera Manulechti de Ryssel, Seigneur de la Moutonnière.



Première lance...
Les deux jouteurs prennent le chemin de la lice, Minerve leur donne le départ, plus d'obstacle à ce qu'ils s'affrontent! Le vicomte fait de son mieux, mais il manque son adversaire, le seigneur quand à lui ne rate pas cette opportunité, il touche, brise sa lance et envoie sur le sable de la lice son adversaire. Un futur grand jouteur pensa Minerve pour elle même.

Manulechti de Ryssel est déclaré vainqueur.

Sûr de lui le vaillant Montjoye, comme à son habitude bien qu'un peu plus imbibé que de raison par l'alcool tandis que le champion de Savoie en titre sortait à peine de la tente du Prince de Pontoise et quittant à contre coeur la Vosne et autre Romanée sabrées à l'aube de la brêve épreuve qui l'attendait alors.

Il avait revêtu tout son attirail de parade pour l'occasion des joutes, de ses éperons dorés à son panache aux lys qui avait autrefois essuyé les lèvres de sa Majesté le Roi de France en passant par son ducal surcôt d'azur brodé de ses lions d'or.

Il avait monté un coursier vif et léger aux oreilles taillées, qu'il avait nommé Charon comme pour dédaigner effrontément cette mort qu'il défiait à travers les champs de bataille d'Occident. Et enfin, après avoir reçu sa lance des mains attentionnées de son loyal écuyer, les ennuis commencèrent.

Sa vue se fit quelque peu troublée par son alcoolémie, peut être le savoyard avait sous estimé le pouvoir des caves bourguignonnes, et déjà se plaignait t'il d'un juron dont son jeune assistant ne comprit pas immédiatement le sens :


" Foutrebouc, cesse donc de tanguer mon bon Charon... Hopla, çaaa y est. Si j'avais su que mon adversaire était deux aujourd'hui, j'aurai pris deux lances pour viser chacun d'entre-lui ... Allez, zou ! "


Et voilà que notre Chevalier s'était élancé en lice au signal, et ...


TAGADA TAGADA .... CRACCCK .... BLLLONGG


Il avait loupé son adversaire, une première pour lui.

Mais son adversaire, lui, ne l'avait pas loupé. Montjoye fut lourdé sur le sol, tapa méchamment le sable de son armet dont la visière était mal refermée et vint s'éborgner en se fichant un éclat de ferraille dans l'oeil droit.

Arrivée en fanfare, retour en brancard.

Un concurrent de moins dans le tournoi.