Campement Declervaux de valrose, mesnie Bourmont/Brou

Ce qu'il y a de bien quand on rejoint le campement de la mesnie Bourmont-Brou, c'est qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire que de déballer les malles de la charrette, de houspiller Jehan qui traînaille à reluquer on se demande bien quoi...ah si... les accordes servantes des campements des jouteurs.

Tssss...Jehan...tu n'as pas honte? Arrête de regarder comme ça les filles. Haussement de sourcils lorsqu'il s'apprête à répondre Non, non, non, je ne veux pas entendre de mais ni de est-ce , je ne veux rien entendre du tout, surtout pas d'explications à la noix.

Ahhh, le campement du Duduc est là-bas, on rejoint sa troupe comme convenu. Pendant que tu déchargeras les malles et les toiles de la tente, j'irai saluer la duchesse et son époux. Je t'enverrai un ou deux gros bras de Rosnay pour t'aider à monter la tente. Oui..., je sais...j'aurais dû aussi emmener Corbin mais que veux-tu je ne peux pas laisser Maizières sans homme.
Allez, hop, hop, au travail Jehan et sans râler, merci! Dès que tu vois Wendoline arriver, tu lui dit que je suis auprès de Valéria à papoter!

Tandis que son souffre-douleur favori ronchonne en soulevant le poids des malles, de piquets et des toiles, le Capitaine Royal s'occupe de son Korrigan, l'abreuve, le brosse, le bouchonne, vérifie ses sabots, ôte les saleté entre les ongles, le lustre puis lui donne son picotin ce qui lui permet de brosser longuement crinière et queue. Il faut qu'il soit beau pour les joutes, son Frison, son fidèle destrier qui supporte crânement sa cavalière. Elle lui caresse le chanfrein avant d'y déposer un baiser....ils sont arrivés sans encombre malgré la longue route.
Une fois le chouchoutage de son cheval terminé, Hersent file saluer le couple ducal.

Le bonjour Valéria!!! Merci de nous accueillir parmi vous...Bourmont fera honneur à Brou autant que faire se peut. Je suis allée voir le tableau d'affichage...diantre que du beau monde. J'espère ne pas avoir à jouter contre quelques uns, surtout pas contre toi!
Elle regarde autour d'elle, les gens s'activent partout mais pas de ronchon dans le coin...bizarre.
Euh...Valéria...le Duduc ronchon s'est perdu en chemin ou a-t-il perdu sa voix? Je ne le vois ni ne l'entends!!! Limite, ça me manque de ne pas l'entendre râler pour un rien...tss, habitude quand tu nous tiens.
Votre voyage s'est bien passé? Pas de mauvaise rencontre? Nous...pas un rat même mort! Pourtant, j'étais parée à toute éventualité, Jato est affûté à souhait...il découperait finement la moindre feuille!
J'ai rapporté de Lorraine des petits gâteaux fort sympathiques...ils appellent cela des madeleines. Je tes ferai goûter quand Wendy sera arrivée...avec une tisane c'est délicieux!

Finalement, le moulin à paroles se tait afin de laisser répondre la duchesse...Maccro et Suzette ne sont pas là aussi faut-il les remplacer au mieux côté conversation... et la Hersent a de la ressource dans ce domaine .

Tenant Tornado par le licol, cheval de son Manu, elle arrive au campement et cherche son amie Hersent parmi tout le beau monde inscrit.

Rapidement elle l'aperçoit en grande conversation avec Jehan et remarque la tête de celui-ci alors qu'il zieute les jeunes filles alentours.
Elle s'approche pour les rejoindre, saluant les quelques personnes qu'elle croise, tout ce petit monde est très afféré chacun à sa tache. On dirait une ruche.

Un tour d'horizon rapide. Bon, trouver ... un endroit où attacher le licol de Tornado... lui ôter sa selle... le bouchonner... puis le brosser minutieusement avant de lui curer les pieds.
Enfin lui apporter eau fraîche et picotin et frotter du bout des doigts son chanfrein avant de déposer une bise.
Et de lui murmurer...... ton pote cavalier va te rejoindre bientôt^^

Elle peut enfin s'octroyer un moment de repos avant de passer aux choses sérieuses et rejoindre ses amies Valéria et Hersent à la demande de Jehan.

Coucou vous deux !! Quelle route ! Elle sourit et leur donne à chacune une bise amicale.

Val tu as choisi l'endroit idéal pour le campement. Vous avez fait bonne route ?
Il n'y a que nous trois d'arrivées ?

A peine ses mots prononcés qu'arrive l'époux de Valéria qu'elle salue poliment d'un signe de tête.

Elle laisse un instant ses pensées s'évader auprès de son aimé, il lui tarde de le voir arriver...

Tandis qu'elle soûlait Valéria, histoire qu'elle ne se déshabitue pas du bavardage bourmontesque, il y eut l'apparition éclair, et ronchonne forcément...chassez le naturel et il revient au galop, du Duduc impatient comme toujours.
Puis ce fut Wendy qui arriva, joyeuse et pimpante...mais la duchesse, amusée, les abandonna un moment, le temps de s'occuper de l'impatience de son époux. Malicieuse, Hersent ne put s'empêcher de demander, en riant et en sortant d'une de ses poches une petite fiole ouvragée:

Valeria, souhaites-tu une fiole de massage au Ylang ylang pour détendre ton époux, ça lui permettra d'arrêter de ronchonner le temps que son écuyère arrive?

Elle regarde Wendy:

Je crois que la dégustation des madeleines lorraines se fera plus tard. Allons vérifier comment s'en sort Jehan et si au passage on croise Messire Manu, nous l'embaucherons pour monter notre tente. Petit sourire en coin Je suis certaine qu'il ne pourra rien refuser au sourire de mon écuyère.

Et elle embarque Wendoline vers la charrette autour de laquelle peste Jehan.

{Bricolage..... quand tu nous tiens}


Alors qu'elles s'apprêtent à goûter ces fameuses madeleines autour d'une excellente tisane, secret des talents d'herboriste de son amie, Valéria propose à son époux de l'aider à se vêtir afin de calmer son impatience, son écuyère n'étant pas encore arrivée.

Amusée, Hers propose à leur amie commune, une huile aux effets garantis et détente assurée !


Le mieux étant de laisser les jeunes mariés en tête à tête, elles rejoignent leur coin du campement où des tonnes de matériels attendent auprès d'un Jehan confortablement assis à l'ombre, une brindille dans la bouche à regarder les jeunes demoiselles passer.

Un tel tableau l'amuse et dodelinant de la tête ne peut retenir un sourire.

De bien jolies demoiselles, n'est-ce pas Jehan ?

Et moi qui pensais que vous auriez monté le campement.....
Si nous ne voulons pas dormir à la belle étoile il va falloir nous mettre à l'oeuvre.

Elle déballe un paquet, puis un second, un troisième.... pffffffff tout ça !!! tourne son visage vers son amie …...

bon..... euhhhh …... Hersent a l'air aussi dubitative qu'elle-même et Jehan n'a pas détaché son regard du tableau qui s'offre à ses yeux..... autant ne pas compter sur lui !

Elle essaie de répertorier …. ça avec ça...... euh non pas dans ce sens....... celui-là est trop petit...... là il manque un crochet...... ahhhh ça y est !! non zut pas dans le bon sens..... pfffffffiouuu.......
Tu crois qu'on va y arriver ?

Finalement elle finit par se mettre à genoux, autour d'elle un fatras de toile, maillet, piquets, sardines, cordes.....

Incrédule elle finit par éclater de rire !!!

Bon moi je suis d'avis d'attendre Manu, il saura nous sortir de ce pétrin j'en suis sûre.

[Mais pourquoi n'a-t-on pas le parchemin de montage de la tente?]

De retour auprès de la charrette tout juste déchargée, Hersent ne voit qu'une seule chose, une chose qui a le don de l'énerver au plus haut point: Jehan, loin de ronchonner et d'être en plein montage de la tente, assis à l'ombre en train d'admirer les servantes des mesnies participant aux joutes.

Nom d'un Artigot, Jehan!!! Au boulot et plus vite que ça! Mais l'animal a décidé d'être sourd à ses appels péremptoires. Comme elle ne veut pas se donner en spectacle de manière indécente, en bon officier supérieur, elle contient la colère qui monte en elle, laisse provisoirement tomber le cas de Jehan avant de s'en occuper plus longuement au moment opportun...il ne perd rien pour attendre ce drôle et il s'en souviendra. Il n'empêche que leurs regards se croisent et que Jehan pâlit sous la noirceur courroucée des iris noirs de sa Dame.

Wendy a pris les choses en mains, rigolarde, et commence à déballer des trucs et des bidules et tenter de les assembler....heum...pas gagné mais pas gagné du tout. Hersent essaie de s'y coller mais la colère la fait toujours bouillir intérieurement et occulte son bon sens. Pourtant, en campagne militaire, elle monte sa tente mais c'est une toute petite tente et la plupart du temps ce sont les soldats qui gèrent tout le toutim.

Euh...Wendy...t'es sûre là que cette barre se met ainsi? Et le crochet là...humpf...et les piquets? Mince où sont les piquets? Oups...les toiles!!! Il y en a des petites et des grandes!!! Où est le parchemin de montage de ce truc abominable?? JEHAAAANNN!!! Rapplique ton fondement ici et au trot sinon....

Et Wendy, écroulée de rire devant leur sens de la construction, la rassure en lui disant que Manu saura les sortir de leur mélasse.

Tu crois que ton Manu saura nous sortir de là? Regard noir vers Jehan Avec l'aide efficace de mon cher Jehan...qui va devenir louchard à force de regarder par en-dessous les filles qui passent. Non mais, quelle idée j'ai eu de l'embarquer celui-là! Pffff, Corbin aurait été nettement plus efficace, mais laisser Maizières sous la garde de Jehan n'était pas indiqué non plus.

Et le Jehan qui se pointe en se dandinant, espérant éviter une soufflante...verbale car Hersent ne levait jamais la main sur ses gens sauf en cas de manquement grave. Trop tendre le Capitaine Royal??? Peut-être mais ça dépendait avec qui, sur un champ de bataille, elle devenait une furie et taillait en pièces tout ce qui passait à portée de sabre.

Le Seigneur de la Moutonnière arrive enfin au domaine où se déroulerai les joutes.
Arrivé sur place, il prie le bonjour à sa suzeraine...... et son époux.

Bien le Bonjour, est ce que vos Grasce ont fait un bon voyage ? Je suis quelque peu en retard, mais beaucoup de dossiers m’attendaient au tribunal, je voulais finir le travail avant de vous rejoindre, mon greffier finira en mon absence.

Manu avait un œil sur les filles qui commençaient a monter une tente.

C'est pas encore finit la tente là ? dit Manu en se marrant..........
Vous n'avez point de gens pour faire se travail ingrat ?

Il se déplace vers les filles et souhaite le bonjour à Dame Hersent. Puis embrasse sa bien aimée tout en lui soufflant .............
Tu es venu avec Tornado ? il me manque tellement........

[Et le sauveur vint plus rapidement que la cavalerie^^]

Jehan enfin actif et efficace, encore qu'il louchait toujours vers les gracieux popotins des accortes servantes, la tente commença à prendre forme...sauf que malgré leurs efforts, patatras, les piquets et les toiles se retrouvèrent par terre. Hersent eut juste le temps de s'esquiver de côté et échapper à la prison de tissu.

Elle commençait par croire que les chevaliers blancs n'existaient plus, vous savez ceux qui viennent en aide aux Dames en détresse, et ô miracle, il en arriva un! Messire Manu en personne, qui la salua avant d'aller compter fleurette à sa Douce. Du coup, elle regarda un moment ailleurs, histoire de ne pas les gêner. Puis, une fois que les amoureux eurent fini de se dire bonjour:

Ahhhh, Messire Manu, vous tombez à pic, si j'ose dire. Vu que mon affreux jojo de Jehan lambine et baille aux corneilles, notre tente est loin d'être montée. Aussi, votre aide précieuse est la bienvenue. Les duels ne vont pas tarder, j'ai encore la joie de passer par la case éliminatoires et je dois me préparer pour jouter.

Avec assurance et courtoisie, Manu aidé de Jehan monta la tente en deux temps trois mouvements.

Hersent regarde soulagée les deux hommes monter la tente. Une fois celle-ci installée comme il se doit, elle fait signe à Jehan de déposer les malles et d'installer les lits et les paravents.

J'ai cru apercevoir les couleurs d'Ereon pas très loin, je vous laisse tous les deux, papoter de mille et une petites choses tendres, pour aller le saluer.

Elle fit un clin d'oeil à Wendy et partit rejoindre le duc d'Andelot-Blancheville.

Peu de temps plus tard, elle revint les bras chargés de bouteilles de vin blanc de Maligny, offertes au couple ducal par le duc d'Andelot-Blancheville.

Kelsoooo!!! Valériaaaa!!! J'ai un cadeau pour vous de la part d'Ereon!!! Des bouteilles de vin blanc de Maligny. J'y ai déjà goûté...il est excellent et très fin!

Comme elle en a un peu marre de porter les bouteilles, elle appelle du regard un de serviteurs de la mesnie et le charge de les mettre au frais:

Mon brave, vous remplissez un baquet d'eau bien fraîche et vous y plongerez ces bouteilles. Attention, c'est fragile tout ça et ça se manipule avec douceur.

Comme elle avait hâte de voir la nouvelle armure d'Ereon, elle retourna très vite auprès de lui.

Regardez qui je vous amène ! .... Hers !!!!!!

Elle vit le sourire de son amie Wendy s'effacer lorsqu'elle entra dans leur tente...misère, Hersent, tu dois avoir une tête à effrayer le pire des malandrins. Alors qu'elle est au bord de l'évanouissement, Wendy parvient à la retenir puis la soutenir, d'une voix encore un peu blanche, elle tente d'expliquer la situation:

La blessure au pied reçue lors des joutes du Limousin, s'est rouverte sous le choc lors de mon duel. Je..je..j'ai du faire des points pour la refermer correctement.

Elle voit des papillons devant ses yeux et porte une main à sa tête pour les faire fuir et reprendre ses esprits pour continuer:

Comme c'était moi le chirurgien j'ai du faire l'impasse sur la potion au pavot qui endort le patient lors de l'intervention chirurgicale... j'ai cru mourir de douleur mais j'ai tenu bon...trois petits points... une éternité à coudre en fait.
J'ai... j'ai soif...s'il te plaît pourrais-tu m'apporter de l'eau? Je ne me sens pas très bien d'un coup.

Elle remarque alors que Wendy n'est pas revenue seule: il y a Messire Manu, qu'elle connait depuis les épousailles du duc de Rosnay avec la baronne de Brou, le charmant Manu, l'amoureux de son amie. Et un autre homme, de très noble allure. Elle reprend contenance et leur sourit, le plus bravement possible:

Aaahhhh Messire Manu, notre sauveur, vous qui nous avez permis d'avoir une tente montée dans les règles de l'art, j'ai cru entendre que vous aviez gagné votre duel une légère grimace les clameurs de la lice me parvenaient entre deux points de suture et quelques serrages de dents. Toutes mes félicitations!

Puis elle se tourna vers l'homme qui semblait bien connaître Wendy...Wendy qui connaissait presque tout ce qui comptait dans le Royaume de France:

Je suis Hersent d'Ar Sparfel, champenoise un peu éclopée et fort marri de vous recevoir ainsi, dans une posture peu gracieuse.
Messires, entrez, je vous prie, installez-vous, je pense que Jehan saura trouver de quoi vous rafraîchir.

Elle fit signe à son affreux jojo de Jehan de s'occuper du bien-être des Messires et lui précisa, mi figue mi raisin:

Va quérir chez le duc kelso une bouteille de vin: il en a quelques unes au frais. S'il ronchonne, tu lui dis...euh ... rien du tout, le plus simple est de faire en sorte qu'il ne remarque rien. Et interdiction de lambiner pour compter fleurette aux servantes, nos invités ne doivent pas attendre des lustres pour se désaltérer!

Elle se permit de s'asseoir et tenta de ne pas poser son pied droit au sol. Elle parvint à sourire pour demander à Wendy:

Alors, quand comptes-tu me présenter ton ami? Ensuite tu me raconteras les duels que tu as pu voir et si certains jouteurs sont plus redoutables que d'autres.

Wendy n'eut pas le temps de présenter son ami, ce dernier s'en chargea lui-même:

Citation :

Enchanté Hersent ! Je me présente à mon tour, je suis Aurae, vieux briscard orléanais, un peu casser aussi depuis la dernière guerre, mais bon la vie continue.

Je vois que vous n'y allez pas de main morte à vous soigner toute seule. Permettez que je vous offre une petite mirabelle pour oublier la douleur et repartir sur de bonne base.

....Cela vous dit ?

Elle sourit, toujours un peu pâle:

Ravie de faire votre connaissance Messire Aurae .

Elle fait un Ohh muet quand il lui apprend qu'il a participé à la dernière guerre puis rougit légèrement lorsqu'il commente les soins dont elle s'est elle-même chargée et fait un oui de la tête à la proposition de partager une mirabelle:

Ce sera avec plaisir que je partagerai une mirabelle en votre compagnie. Petite pause pour cacher une crispation due à la douleur Je crois que j'ai besoin d'un remontant pour recouvrer quelques couleurs.

Un regard vers le matériel chirurgical qu'elle n'a pas eu le temps de ranger, un léger rosissement des joues...elle s'en veut d'offrir un spectacle si peu gracieux, puis elle demande doucement à Wendy d'apporter quatre verres.

Le quatuor était en pleine dégustation de mirabelle apportée par Aurae lorsqu'une tornade, fort impolie, pénétra dans la tente, traînant derrière elle un pauvre Jehan tout penaud.
Une rougeur envahit les joues de Hersent, une rougeur suscitée par la colère qui montait en elle...son Duduc lui faisait honte devant ses invités.

Bonjour Kelso, ravie de ta visite inattendue. Aurais-tu l'amabilité de lâcher Jehan, mon apprenti homme à tout faire. Si tu dois déverser ta colère sur quelqu'un ce doit être sur moi, et moi seule: c'est moi qui aie demandé à Jehan d'aller prendre une des bouteilles offertes, à la mesnie, et elle insiste bien sur ce mot.

Sourire gêné vers Aurae:

Aurae, je vous présente le duc Kelso de Rosnay, époux de la baronne Valeria de Brou. Kelso, je te présente Messire Aurae, un ami de Wendoline..

Elle reporte son attention sur Kelso, toujours aussi imprévisible et décidé à ignorer son écuyère et amie Wendoline, ce qui commence sérieusement à l'agacer:

Tu me convies, oh non tu m'ordonnes quasiment de t'accompagner pour voir LE duel de la journée, entre nos deux bêtes noires, en oubliant de saluer mon amie et écuyère Wendoline...cela aurait été avec plaisir si d'un je n'avais pas le pied blessé et tout frais recousu, si de deux je n'avais pas eu d'invités à honorer de ma présence et surtout si de trois tu me l'avais proposé de manière...comment dire... un peu plus galante.

Elle n'a même pas le temps d'ajouter une autre remarque acerbe qu'il est déjà dehors, intimant l'ordre de le rejoindre...il peut toujours attendre, elle n'est pas sa vassale et encore moins à sa botte.
Elle lève son verre de mirabelle, parfumée à souhait, vers Manu, Wendoline puis Aurae, en souriant:

Je crois qu'avant d'envisager rejoindre les abords de la lice, même pour admirer une joute exceptionnelle, nous avons une excellente mirabelle à déguster au calme et dans la sérénité.

Un regard interrogateur vers les deux Messires:

A moins que vous ne souhaitiez, Messires, rejoindre la lice pour assister à un spectacle peu ordinaire offert par des jouteurs hors pair?